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Samedi 28 avril 2018

 

Journée commémorative

du camp d'internement Tsigane

de Montreuil-Bellay

 

 

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Samedi 28 avril 2018
                            Journée commémorative

Venez découvrir ou redécouvrir le camp d'internement Tsigane de Montreuil-Bellay

Le programme

 

10 h 30 : Cérémonie commémorative sur le site du camp à Méron (route de Loudun) suivie d’un vin d’honneur (organisés par les autorités locales)

Vers 12 h 30 au Lycée Edgard Pisani: Déjeuner autour de fouées (réservez vos repas ici) (Participation de 10 euros par personne, (5 euros par enfant)

13 h 30 : Présentation d'une « Rétrospective 2017 »

14 h 00: Assemblée générale de l’association

 

R.S.V.P. avant le jeudi 26 avril 2018

 

Histoire

Le camp de concentration de Tsiganes de Montreuil-Bellay, dans le sens premier du terme « concentration » qui était celui employé pendant la Seconde Guerre mondiale, ouvrit ses portes 8 novembre 1941 aux premiers nomades transférés du camp de la Morellerie, commune d'Avrillé-les-Ponceaux, en Indre-et-Loire.

 

Le camp de Montreuil-Bellay était destiné à rassembler tous « individus sans domicile fixe, nomades et forains », « ayant le type romani », pour reprendre les écrits du préfet du Finistère : Manouches, Gitans, Roms, Sintés  ou Yéniches, français et étrangers. Ces Tsiganes, par familles entières, venaient d’une multitude de petits camps ouverts suite au décret de loi du 6 avril 1940 signé par Albert Lebrun, dernier président de la 3e République, décret qui stipulait que ces nomades devaient être rassemblés dans des lieux déterminés sous surveillance de la police. Vichy, avec la bénédiction de l'Occupant, se contentaient d'appliquer le décret qu'il rappelait à chaque internement.

 

Ce 8 novembre 1941, ils étaient 250, précédemment parqués donc dans le camp de la Morellerie. Le 2 décembre, en arrivaient 213 nouveaux, raflés dans les trois départements de la Bretagne de l’Ouest. Pour ne citer que les entrées les plus importantes : 756 du camp de Mulsanne (Sarthe) le 3 août 1942, dont quelque 80 clochards raflés à Nantes au cours du printemps ; 56 du camp de Rennes, le 5 août 1942 ; 304 du camp de Poitiers (Vienne), le 27 décembre 1943. L’effectif maximum fut atteint en août 1942 avec 1096 internés.

 

D'après J.Sigot

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