MEMOIRE DU CAMP TSIGANE
Montreuil-Bellay
Ne pas oublier pour rapprocher les hommes
Samedi 29 octobre 2016
Hommage national
Reportage de l'Agence France Presse (AFP TV)
Réalisé le mardi 11 octobre 2016
La cérémonie d'hommage national
Samedi 29 octobre 2016
9h30: Accueil des participants
10h00: Cérémonie d'hommage national
sous le haut patronage de François Hollande, Président de la République,
en présence de membres du gouvernement
IMPORTANT
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Attention
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Histoire
Le camp de concentration de Tsiganes de Montreuil-Bellay, dans le sens premier du terme « concentration » qui était celui employé pendant la Seconde Guerre mondiale, ouvrit ses portes 8 novembre 1941 aux premiers nomades transférés du camp de la Morellerie, commune d'Avrillé-les-Ponceaux, en Indre-et-Loire.
Le camp de Montreuil-Bellay était destiné à rassembler tous « individus sans domicile fixe, nomades et forains », « ayant le type romani », pour reprendre les écrits du préfet du Finistère : Manouches, Gitans, Roms, Sintés ou Yéniches, français et étrangers. Ces Tsiganes, par familles entières, venaient d’une multitude de petits camps ouverts suite au décret de loi du 6 avril 1940 signé par Albert Lebrun, dernier président de la 3e République, décret qui stipulait que ces nomades devaient être rassemblés dans des lieux déterminés sous surveillance de la police. Vichy, avec la bénédiction de l'Occupant, se contentaient d'appliquer le décret qu'il rappelait à chaque internement.
Ce 8 novembre 1941, ils étaient 250, précédemment parqués donc dans le camp de la Morellerie. Le 2 décembre, en arrivaient 213 nouveaux, raflés dans les trois départements de la Bretagne de l’Ouest. Pour ne citer que les entrées les plus importantes : 756 du camp de Mulsanne (Sarthe) le 3 août 1942, dont quelque 80 clochards raflés à Nantes au cours du printemps ; 56 du camp de Rennes, le 5 août 1942 ; 304 du camp de Poitiers (Vienne), le 27 décembre 1943. L’effectif maximum fut atteint en août 1942 avec 1096 internés.
D'après J.Sigot